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Activité Physique : Ce que dit la science !

Personne faisant de la marche nordique

En 2021 est sortie une revue de littérature affirmant que la pratique d’une activité physique quotidienne pourrait diminuer le risque de 30 à 40% d’être touché d’un cancer. De plus elle diminuerait de manière évidente le risque d’apparition de six différents cancers (vessie, colon, endomètre, sein, œsophagien et gastrique).

Il est également prouvé que la pratique d’une AP avant et après le diagnostic permet d’améliorer fortement le pronostic vital du patient et réduire le risque de rechute.


Si nous rajoutons à cela le fait qu’un comportement sédentaire au quotidien, associé à une alimentation déséquilibrée (engendrant un surpoids ou une situation d’obésité), augmente le risque de 13 cancers différents, le rôle de l’activité physique dans le processus de soin semble donc essentiel et incontestable.


Malgré cela, il semblerait que cette association soit encore mal connue des patients et parfois même de certains professionnels de santé, n’ayant pas conscience de ces données.

Une autre publication de 2017 vient corroborer le fait que les patients ne sont pas assez sensibilisés à l’impact d’une pratique d’activité physique régulière après avoir été atteints d’un cancer, et des effets néfastes d’un comportement sédentaire.


Personne marchant sur un tronc d'arbre avec des chaussures de randonnnées

Une autre revue de littérature scientifique parue en 2018 souligne l’importance de l’adhérence des patientes atteintes du cancer du sein, au projet thérapeutique, nécessitant la pratique d’une activité physique adaptée.


Les patients doivent également être acteurs dans ce processus, ce qui est souvent difficile, du fait de la détresse psychologique à laquelle ils sont soumis (peur de la récurrence de la maladie, du pronostic, des effets secondaires des traitements, anxiété, dépression…).


Cet impact psychologique peut impacter tous les patients touchés par une maladie maligne.


Encore une fois, cela montre qu’il est indispensable de faire comprendre aux principaux concernés (patients comme professionnels), la nécessité et l’intérêt de la pratique d’une activité physique adaptée.



Sources :

  • Wilma Kuijper, Wim G Groen, Neil K Aaronson, Wim H van Harten, A systematic review of web based interventions for patient empowerment and physical activity in chronic diseases : relevance for cancer survivors. J Med Internet Res. 2013 Feb 20 ; 15(2) :e37

  • Anna L Schwartz, Hendrik Dirk de Heer, Jennifer W Bea,  Initiating Exercise Interventions to Promote Wellness in Cancer Patients and Survivors. Oncology (Williston Park) 2017 Oct 15;31(10):711-7.

  • Justin C Brown, Kerri Winters-Stone, Augustine Lee, Kathryn H Schmitz, Cancer, physical activity, and exercise. Compr Physiol. 2012 Oct,2(4) :2775-809.

  • Anne McTiernan, Christine M Friedenreich, Peter T Katzmarzyk, Kenneth E Powell, Richard Macko, David Buchner, Linda S Pescatello, Bonny Bloodgood, Bethany Tennant, Alison Vaux-Bjerke, Stephanie M George, Richard P Troiano, Katrina L Piercy ; 2018 PHYSICAL ACTIVITY GUIDELINES ADVISORY COMMITTEE, Physical Activity in Cancer Prevention and Survival : a Systematic Review. Med Sci Sports Exerc. 2019 Jun ;51(6) : 1252-1261.

  • Christine M Friedenreich, Charlotte Ryder-Burbidge, Jessica McNeil, Physical activity, obesity and sedentarity behavior in cancer etiology : epidemiologic evidence and biologic mechanisms. Mol Oncol. 2021 Mar ;15(3) :790-800.

  • Supa Pudkasam, Remco Polman, Meron Pitcher, Melanie Fisher, Nanthaphan Chinlumprasert, Lily Stojanovska, Vasso Apostolopoulos, Physical activity and breast cancer survivors : Importance of adherence, motivational interviewing and psychological health. Maturitas. 2018 Oct ;116 :66-72.

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